Le cœur est une pompe dynamique remarquablement perfectionnée. Aucune pompe mécanique ne peut travailler aussi inlassablement, efficacement et silencieusement que le cœur humain. Il est programmé pour fonctionner au moins 100 ans sans maintenance ou attention particulière.
Le sang charrie l'oxygène et l'énergie vitale vers chaque partie du corps humain et transporte les déchets là où ils peuvent être purifiés, dans le foie, ou expulsés via les poumons ou les reins. Le cœur pompe ce sang qui donne la vie dans le corps grâce à un réseau de vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires), dont la longueur pourrait entourer la Terre deux ou trois fois !
Le cœur
Le cœur commence sa vie dans le fœtus. Il n'est alors que deux tubes qui battent et que l'on peut détecter, sous monitoring, dès la seizième semaine après la conception. Il se développe ensuite en un organe de forme conique, de la taille du poing de son possesseur. Il se trouve dans la cavité thoracique, entre les poumons, un peu plus à gauche qu'à droite.
La paroi du cœur est formée de trois couches : le myocarde (muscle du cœur), tapissé intérieurement par l'endocarde (couche interne du cœur tapissant les cavités ventriculaires et auriculaires) et extérieurement par le péricarde (enveloppe séreuse). Le terme « myocarde » dérive du grec muos, "muscle", et kardia, "coeur". Il s'agit d'un muscle spécialisé qui contrôle le battement du cœur. Le myocarde peut continuer à fonctionner sans fatigue tout au long d'une vie, sans aucune intervention médicale. Le cœur est une pompe double, doté de deux côtés, le droit et le gauche, séparés par une paroi ou septum. Chaque moitié est divisée en une cavité supérieure (l'oreillette) et une cavité inférieure (le ventricule).
L'oreillette et le ventricule de chaque moitié sont séparés par une valvule, qui s'ouvre et se ferme en fonction des changements de pression dans les cavités, permettant au sang de s'écouler dans une seule direction. La valvule entre l'oreillette droite et le ventricule droit s'appelle valvule tricuspide. La valvule sur le côté gauche se nomme valvule bicuspide (ou mitrale).
Les valvules protègent les sorties des ventricules dans l'artère principale ou veíne. La valvule sigmoïde est formée de trois valves et est située à l'origine des artères aorte et pulmonaire. Ces valvules permettent au sang de s'écouler dans une seule direction.
Les artères, les veines et les capillaires
Grâce à un réseau inextricable, les artères transportent le sang en provenance du cœur vers chaque partie du corps. Comme elles charrient le sang sous pression, elles possèdent des parois épaisses et solides qui peuvent se dilater afin d'absorber l'afflux de sang et se contracter jusqu'au prochain battement de cœur. Si une artère est coupée, le sang peut jaillir à haute pression.
Les artères plus petites (artérioles) sont reliées à des vaisseaux minuscules appelés capillaires. Leurs parois n'ont qu'une seule couche de cellules; elles sont donc très fragiles. Leur constitution permet aux substances nutritives et à l'oxygène présents dans le sang, de se diffuser facilement dans le tissu qui les entoure.
En échange, les capillaires récupèrent le dioxyde de carbone et autres déchets des tissus et les transportent dans les veinules, les plus petites ramifications dans le réseau des veines qui mènent au cœur.
Le sang désoxygéné qui retourne au cœur par les veines est en basse pression: si une veine est coupée, ou piquée, le sang s'écoulera lentement. A travers les veines le sang est aidé par une succession de valvules à sens unique qui évitent le reflux. Les valvules sont en abondance dans les veines des membres inférieurs, où le sang doit retourner au cœur
La circulation
À chaque battement de cœur, le sang oxygéné est pompé vers les différentes parties du corps, tandis que le sang désoxygéné est pompé du cœur vers les poumons afin d'être réoxygéné. Les deux plus grandes veines sont la veine cave supérieure et la veine cave inférieure. Elles vident leur contenu (sang désoxygéné) dans l'oreillette droite. La valvule auriculo-ventriculaire droite (tricuspide) s'ouvre grâce à l'augmentation de la pression dans l'oreillette droite : le sang passe par le ventricule droit. Le sang est pompé du ventricule droit vers l'artère pulmonaire, la seule artère qui transporte le sang désoxygéné. L'artère pulmonaire droite et l'artère pulmonaire gauche pulsent le sang vers les poumons. Un échange de gaz s'installe et l'oxygène inhalé se diffuse dans le sang. Les deux veines pulmonaires, chacune venant d'un poumon, transportent le sang fraîchement oxygéné vers l'oreillette gauche. À cette étape, on parle de circulation pulmonaire (du ventricule droit vers les poumons et retour vers l'oreillette gauche).
La venue du sang dans l'oreillette gauche ouvre la valvule auriculo-ventriculaire gauche (bicuspide) située dans le ventricule gauche. De là, le sang est pompé directement vers l'aorte, la plus grande artère du corps. Elle est la première artère de la circulation générale, elle descend derrière le cœur par la cavité thoracique derrière le diaphragme et dans la cavité abdominale.
Elle se divise pour former l'artère iliaque droite et l'artère iliaque gauche, puis continue dans le corps: c'est ce que l'on appelle la circulation générale.
La rapidité des battements du cœur est contrôlée par le nerf pneumogastrique. Au repos, on compte 70 battements par minute; si on pratique un sport ou sous l'effet du stress, le nombre peut augmenter de façon spectaculaire. Un cœur en bonne santé bat régulièrement ; à chaque battement, les deux parties du cœur pompent la même quantité de sang.
Les troubles circulatoires soulagés par la réflexologie
Le cœur est si performant que son efficacité n'est pas remise en question. Pourtant, quand il faillit, les répercussions sur le corps peuvent être graves.
Maladie coronarienne
Dans les pays occidentaux, les maladies cardiaques sont la cause principale de la mortalité car elles sont associées à un régime déséquilibré, au tabagisme, à l'alcool, à une vie dentaire et au stress. La génétique est aussi un facteur important.
Les maladies coronariennes sont provoquées par un rétrécissement des artères coronaires qui fournissent le cœur en oxygène. Les graisses qui se déposent sur les parois des artères (arteriosclérose) restreignent le flux sanguin vers le muscle cardiaque, privant d'oxygène le myocarde. Le cœur ne reçoit pas assez d'oxygène et ne peut brasser des déchets: le patient ressent alors de la douleur dans la poitrine, le cou, le bras et, parfois, au bas du diaphragme.
Si les dépôts graisseux se détachent d'une paroi des artères un caillot peut se former dans cette artère, provoquant une obstruction qui gène le flux sanguin : le cœur manque de combustible. Une artère bouchée conduit à la crise cardiaque (infarctus du myocarde).
Les maladies coronariennes sont trois à six fois plus courantes chez les hommes que chez les femmes car les oestrogènes féminins protègent les artères. Ils protègent aussi contre le durcissement des artères périphériques, mais malheureusement, cela est annulé si les femmes fument et boivent.
Arythmie
Bien que le nombre de battements du cœur à la minute soit variable, lent au repos et rapide dans l'action ou à cause d'une émotion, le cœur bat régulièrement. Toutefois, une irrégularité peut se produire : une accélération inattendue (tachycardie) ou un ralentissement (bradycardie). L'arythmie peut être la cause de battements ectopiques (supplémentaires) ou de fibrillation (contractions faibles). Si le cœur s'emballe parfois, après avoir bu un café par exemple, ce qui ne prête pas à conséquence, un rythme instable indique que quelque chose ne va pas, peut-être au niveau du muscle ou de la valvule.
Hypertension (pression sanguine élevée)
La pression du sang est déterminée par la force avec laquelle le s'écoule dans les artères, l'élasticité des artères et le volume du sang. Par exemple, une hémorragie (saignement important) abaisse la pression, tandis qu'une fonction rénale faible l'élève. Une pression sanguine élevée, la "tueuse silencieuse", peut rester non détectée pendant des années.
Une personne qui en souffre risque une maladie cardiaque ou une attaque.
Attaque
Il s'agit d'un bouchage ou d'une rupture d'un vaisseau sanguin du cerveau, associé en général à de l'hypertension. Les artères du cerveau ne sont pas aussi solides que les autres. La pression constante peut provoquer un caillot ou un gonflement dans l'artère, qui éclate et crée un "saignement dans le cerveau" affectant l'innervation vers le corps. Il en résulte souvent une paralysie (permanente ou temporaire) d'un bras et d'une jambe, accompagnée d'une aphasie.
Anévrisme
Un anévrisme est un gonflement anormal d'une paroi artérielle affaiblie, lequel se forme à cause d'une lésion ou d'une maladie. Si l'artère éclate, il y aura une hémorragie qui peut mener au décès. Les facteurs de risque sont: diabète, obésité, pression élevée du sang, tabagisme.
Le diabète
Les diabétiques, quand ils avancent en âge, ont tendance à avoir des problèmes circulatoires. Ils peuvent notamment souffrir de problèmes coronariens.
L'irrigation sanguine vers le pied peut diminuer : beaucoup d'entre eux ont des ulcérations et de la gangrène. Le diabète est aussi associé aux attaques, à l'insuffisance rénale et à la perte de la vue. La réflexologie est hautement recommandée pour ces patients.
Comment la réflexologie peut-elle aider ?
La réflexologie est utile aux patients ayant subi une crise cardiaque, lors de leurs soins postopératoires. Elle permet de soulager les symptômes de l'angine de poitrine et de l'arythmie. Traiter les maladies cardiaques par la réflexologie est sans danger. Le cœur est un muscle similaire aux autres.
La réflexologie a fait ses preuves en aidant les personnes après une attaque, surtout si le traitement est donné le plus rapidement possible. Il est nécessaire de faire une séance quotidienne pour un résultat maximal.
Toute forme de mauvaise circulation peut être améliorée par la réflexologie. Beaucoup de patients affirment ressentir une amélioration de leur circulation et voir leur problème de pieds froids diminuer.