Le système reproducteur

Dès l'enfance, les hormones sont responsables des différentes façons dont les hommes et les femmes évoluent. Elles développent aussi leurs appareils reproducteurs. En effet, bien que ceux-ci soient dissemblables, leur structure anatomique sous- jacente est similaire et se reflète dans les points réflexes du pied.

 

Les hormones au travail

 

Les hormones régulent les appareils reproducteurs des hommes et des femmes. Même avant la naissance, les hormones codifient le sexe et la sexualité du futur Individu. À certaines moments de la vie, elles sont particulièrement actives en déclenchant des changements physiques. Par exemple, à la puberté, elles sont responsables de la pilosité secondaire, de la mue de la voix des garçons et, chez les filles, du développement de la poitrine et de l'arrivée des règles.

 

Deux hormones orchestrées par la glande pituitaire sont les instigatrices principales du cycle féminin. L'hormone de stimulation folliculaire (FSH) fait grandir et murir le follicule ovarien. Durant son développement, le follicule secrète sa propre hormone, l'œstrogène. Si le niveau d'estrogène monte dans le sang, la sécrétion de FSH se réduit. Puis l'hormone lutéinique (LH) fait complètement mûrir le follicule et l'ovulation. La principale fonction de la LH est de promouvoir la formation d'un corps appelé corpus luteum (lutéine, hormone lutéale) qui sécrète la progestérone.

 

FSH et LH travaillent aussi dans le corps masculin. La FSH stimule le tissu épithélial des tubes séminifères des testicules afin de produire les spermatozoïdes. La LH stimule les cellules interstitielles des testicules et sécrète la testostérone.

 

Le système reproducteur féminin est le seul qui ait une vie plus courte que les autres, l'âge moyen de la ménopause étant d'environ 52 ans.

 

Les organes reproducteurs féminins

 

Les ovaires, l'utérus et le vagin travaillent ensemble en un cycle harmonieux afin que l'appareil de reproduction de la femme soit prêt à la grossesse.

 

Le vagin

 

Le vagin est un conduit élastique de 10 à 15 centimètres de longueur, tapissé de tissu épithélial humide, lequel permet au pénis d'y pénétrer (" vagin" vient du latin vaina, "fourreau d'une épée"). Il permet aussi l'expulsion du bébé lors de l'accouchement.

 

À l'entrée du vagin se situent deux replis en forme de lèvres : les grandes lèvres et les petites lèvres. Elles s'étendent de chaque côté du vagin en formant des bourrelets de chair. L'urètre est à mi-chemin entre le clitoris et l'entrée du vagin.

 

Le col, l'utérus et les trompes de Fallope

 

À l'extrémité du vagin se situe l'utérus (ou matrice), dont l'entrée est gardée par le col (col de l'utérus). Il s'agit d'une structure épaisse, fibreuse et musculaire tapissée de cellules : la muqueuse ou endomètre.

 

L'utérus lui-même est petit et en forme de poire. Il est derrière la vessie et face au rectum. L'appareil suspenseur joue un rôle de contention et de suspension. Deux ligaments fixent en arrière l'utérus au sacrum. Des ligaments latéraux (ligaments larges) tiennent en place l'utérus et les trompes.

 

L'utérus est recouvert par le péritoine, une membrane qui recouvre les organes de la cavité abdominale. Les muscles utérins se contractent et se détendent légèrement. Le parois intérieures de l'utérus sont tapissées de cellules de l'endomètre, qui réagissent aux influences hormonales. Les trompes de Fallope se situent à gauche et à droite de l'utérus. Elles mesurent 12 centimètres. À leurs extrémités, on trouve les fimbriae (franges).

 

Les ovaires

Ces deux petits organes ovales, de couleur perle, se tiennent juste au-dessous des trompes de Fallope. Les œufs (ovules) sont à l'intérieur des ovaires.

 

Une future femme possède près de 2 millions d'ovocytes dans ses ovaires alors qu'elle est encore un fœtus de 20 semaines dans la matrice de sa mère. L'horloge biologique d'une femme commence avant même sa naissance.

 

Ovulation, fertilisation et menstruation

 

De l'âge de 13 ans jusqu'à la quarantaine, un ovule est libéré chaque mois. (Un ovule est la cellule unique la plus grande du corps humain, de la taille d'un point à la fin de cette phrase.) Le « mûrissement » d'un ovule et sa libération sont contrôlés par une hormone de la glande pituitaire. Les cellules des follicules sécrètent une autre hormone, l'œstrogène. Le follicule est mûr quand il atteint 20 à 25 millimètres : il est prêt à se rompre.

 

La trompe de Fallope permet à l'ovule d'avancer vers l'utérus. Les contractions musculaires et les cils vibratiles le font avancer.

Afin de coïncider avec l'ovulation, la glande pituitaire déclenche la libération d'une autre hormone, la LH, qui stimule le développement d'une masse temporaire de tissu dans le follicule ovarien que l'on connaît sous le nom de corpus luteum (lutéine, hormone lutéale). D'autres hormones sont alors sécrétées, la progestérone et l'œstrogène, qui stimulent l'utérus pour le préparer à une éventuelle grossesse.

 

La fécondation a lieu en haut dans la trompe de Fallope. Des milliers de spermatozoïdes qui se sont déplacés dans le vagin, un seul pénètre la couche extérieure de l'ovule. Il se dépouille de sa flagelle et de son corps, tandis que sa tête, qui contient tout le matériel génétique, va vers le noyau de l'ovule. Le noyau de l'ovule et celui du spermatozoïde contiennent chacun 23 chromosomes qui apportent les données génétiques.

 

Lorsque l'ovule est fécondé, le travail du corpus luteum de production de la progestérone est repris par le placenta à l'intérieur de l'utérus. S'il n'y a pas de fécondation, le corpus luteum meurt. La muqueuse qui recouvre l'épaisse paroi interne de l'utérus se décolle, entraînant du sang : les règles apparaissent 14 jours après l'ovulation.

 

La ménopause

 

Une fille naît avec des milliers d'ovocytes peu d'entre eux iront à maturité pour devenir un fœtus. Lorsqu'une femme a épuisé ce capital, son cycle menstruel s'arrête : c'est la ménopause. Ce passage vers les années d'après ménopause peut provoquer des bouffées de chaleur, des migraines et des maux de tête, une sécheresse vaginale car le corps féminin s'adapte à d'autres rythmes hormonaux.

 

Les ovaires rapetissent mais ils produisent encore des hormones qui aident la femme à se maintenir en bonne santé. Il est donc indispensable de considérer les ovaires comme des organes à part entière, et ce à tout âge.

Les troubles de la reproduction féminine soulagés par la réflexologie

 

Il n'est pas surprenant qu'un système si dépendant des hormones, devant travailler en parfaite synchronisation, puisse avoir des problèmes si son fragile équilibre est perturbé. Les kystes ovariens et les ovaires polykystiques sont généralement dus à un disfonctionnement hormonal. Beaucoup de kystes apparaissent et disparaissent d'eux- mêmes. Toutefois, certains deviennent suffisamment gros pour causer une pression sur les organes de la cavité pelvienne. On peut les traiter médicalement ou par la chirurgie. Le cancer des ovaires est malheureusement en augmentation.

 

Le stress, physique ou mental, peut interrompre la régularité du cycle menstruel et rendre difficile la conception. Les athlètes qui demandent trop à leur corps ou les femmes, en particulier les adolescentes, qui font des régimes exagérés et deviennent anorexiques voient leurs règles s'arrêter. Les soucis peuvent aussi affecter le cycle menstruel, ce qui est ironique s'il y a peur de ne pas concevoir ou… de tomber enceinte.

 

Comment la réflexologie peut-elle aider ?

 

Au moment de l'ovulation, beaucoup de femmes souffrent. La réflexologie est capable de repérer la sensibilité de l'ovaire, comme pour toute partie du corps enflammée, congestionnée ou tendue. Si l'ovulation s'effectue du côté droit, il y aura une réaction en appuyant sur le pied droit ; si l'ovulation est à gauche, ce sera sur le pied gauche.

 

Beaucoup de patientes qui viennent pour un traitement de réflexologie contre des kystes ovariens ont observé que l'inconfort diminuait et que les kystes disparaissaient. Il est donc recommandé d'essayer la réflexologie avant tout. La chirurgie sera choisie en dernier lieu.

 

Lorsque l'on traite des patientes qui souffrent du syndrome prémenstruel, le but est de normaliser l'équilibre du système hormonal pour éviter l'irritabilité, les douleurs aux seins, la boulimie, les maux de tête, la douleur sourde dans l'utérus. Les séances destinées à contrer la stérilité ou un cycle irrégulier seront orientées vers une relaxation du corps. Le rythme naturel sera restauré

 

Les organes reproducteurs masculins

 

L'appareil reproductif masculin comprend deux testicules suspendus dans le scrotum, la vésicule séminale, la prostate, des canaux divers et le pénis.

 

Les testicules assurent deux fonctions : la production de testostérone et celle des spermatozoïdes. La testostérone répond aux gonadotrophines (hormones) venant de la glande pituitaire, à différents âges de la vie d'un garçon et dans la matrice. Toutefois, l'effet le plus connu, réside dans les caractéristiques sexuelles secondaires : pousse des poils pubiens et de ceux du visage, agressivité, volume musculaire, mue de la voix.

 

Les tubes séminifères situés dans les testicules produisent quotidiennement de grandes quantités de sperme qui passe dans une série de canaux de communication. Le premier d'entre eux, l'épididyme, est un tube enroulé qui se vide dans le canal déférent. Il passe du scrotum, par le canal inguinal vers les vésicules séminales, où le sperme est stocké. Un canal partant des vésicules séminales conduit au canal d'éjaculation qui s'ouvre dans l'urètre. À l'inverse de l'appareil reproducteur féminin où les deux systèmes sont séparés, le pénis a deux fonctions : l'éjaculation de sperme et l'excrétion de l'urine en provenance de la vessie.

 

La prostate se situe autour de la partie supérieure de l'urètre, à la base de la vessie. Ses sécrétions aident à maintenir l'activité du sperme. Une autre paire de glandes, celles de Cowper, libère quelques gouttes de fluide, un liquide filant, qui neutralise l'acidité de l'urètre et lubrifie l'urètre et le pénis.

 

Les troubles courants du système reproducteur masculin

 

Après 50 ans, les hommes observent des changements au niveau de leur prostate. Comme l'urètre partage l'éjaculation et la miction, un gonflement de la prostate a un effet sur l'érection, les performances sexuelles et provoque des difficultés à uriner. Les problèmes de prostate peuvent être dus à un cancer mais ce n'est pas forcément le cas. Notons qu'une déficience en zinc peut en être la cause.

 

Le gonflement des testicules est une autre plainte des patients. Il s'agit d'une accumulation de liquide appelé hydrocèle. Le plus souvent, ce n'est pas douloureux mais une visite chez le médecin s'impose. Un traumatisme testiculaire peut être provoqué par une blessure en pratiquant un sport ; même légère, elle peut conduire à une douleur importante, une contusion ou un œdème.

 

On connaît aussi la varicocèle. Il s'agit d'une varice sur la veine du testicule. Elle apparaît souvent chez les garçons qui deviennent pubères et peut diminuer la production de sperme.

 

La déficience en zinc

 

Les problèmes d'augmentation du volume de la prostate sont de plus en plus courants et sont souvent dus à un manque de zinc dans le régime alimentaire.

 

Théoriquement, le zinc se trouve en abondance dans sol, ce qui devrait être suffisant pour les besoins de la reproduction, autant chez les hommes que chez les femmes. Cependant, l'utilisation de produits chimiques dans l'agriculture a diminué la teneur en minéraux de terres (dont le zinc). En même temps, le taux de minéraux dans notre régime a été réduit car les légumes et fruit sont récoltés avant qu'ils ne soient murs, afin de pouvoir les transporter sur de longues distances.

 

Pour produire du sperme et créer suffisamment de liquide dans la prostate (afin que ce sperme atteigne l'ovule), le système masculin de reproduction a besoin zinc. Si on manque de zinc, la prostate grossit. La miction devient difficile et le besoin d'uriner, fréquent (surtout nuit). Pour contrecarrer ce phénomène, prendre une ration quotidienne de zinc sous forme de tablettes. (Les femmes peuvent aussi en prendre.)

 

Comment la réflexologie peut-elle aider ?

 

La réflexologie peut aussi être efficace concernant la reproduction. Beaucoup d'hommes impuissants consultent leur médecin. En général, on essaie de supprimer les causes possibles : diabète, certaines maladies neurologiques, des réaction à des médicaments comme les somnifères, les antidépresseurs ou les médicaments contre l'hypertension. Plus souvent, la cause vient du stress. Des séances régulières de réflexologie peuvent réduire ce stress et contrecarrer effets sur le corps.

 

La réflexologie peut aussi agir contre les traumatisme testiculaires dus au sport. Quelques séances suffisent pour guérir.